musique
Anga Diaz : premier album solo du percussionniste cubain
Très orchestré, ce premier opus fait preuve d’originalité dans les arrangements, et déroutera sans doute ceux qui s’attendaient à un album « solo », destiné à mettre en valeur son auteur.
Anga ne cède pas à la tentation de se mettre au premier plan à tout bout de champ : il fait simplement ce qu’il sait faire, c’est à dire jouer des percussions avec d’autres musiciens. C’est une belle preuve de maturité, et on regrette presque un peu sa modestie, tant le mix le cantonne souvent dans son rôle de sidemen.
biographie
Angá Diaz est le nom artistique de Miguel Aurelio Diaz, né en 1961 à San Juan y Martinez dans la province de Pinar del Rio, à Cuba, région connue pour sa tradition rumbera. Né dans une atmosphère musicale, d’une mère clarinettiste et d’un père saxophoniste – dont il tient son surnom – , ‘Angá’ commence à jouer très jeune.
À 10 ans, il obtient une bourse pour intégrer l’Ecole Nationale des Arts de Pinar del Rio, où il démarre sa formation académique à la percussion.Anga Diaz, premier album solo après une brillante carrière de sidemen.
En 1975, alors âgé de 14 ans, il part pour étudier la percussion classique à l’Ecole Nationale d’Arts de La Havane (ENA). Là, au premier jour de son arrivée, il rejoint le groupe Treceto, avec lequel il se produira sur scène tout au long de ses études. En parallèle, Angá travaille régulièrement sur les bandes son de film cinéma et télé, composées par le pianiste José Maria Vitier. C’est là qu’il commence à jouer avec son héros, le maître de conga Tata Guïnes et le batteur Guillermo Barretto.
C’est en 1987 qu’il rejoint le groupe Irakéré, dirigé par le pianiste Chucho Valdès. Irakéré a été le pionnier du latin jazz à Cuba et leur influence reste immense. C’est là que Angá perfectionne son jeu aux 5 congas et qu’il se voit offrir l’occasion de tourner dans les plus grands festivals internationaux, d’y travailler avec des artistes comme Al di Meola, Chick Corea ou Billy Cobham.
Il restera 7 ans avec Irakéré avant de se lancer dans sa carrière solo. En 1994, il enregistre avec Tata Guïnes ‘Pasaporte’, qui gagnera à Cuba le prix EGREM (équivalent d’un Grammy), en tant qu’album de l’année 1995.
En 1995 il s’établit à Paris, partageant son temps entre Cuba et la France.
C’est aussi à cette période qu’il commence à travailler avec Steve Coleman.
En 1996, il rejoint le groupe de Roy Hargrove en tournée et pour l’enregistrement de l’album ‘Havana’ (vainqueur d’un Grammy) lors du Festival International de Jazz de La Havane. La même année il enregistre ‘A toda Cuba le gusta’ Afro Cuban All Stars, mené par Juan de Marcos Gonzalez, à l’origine de l’explosion de la musique cubaine à la fin des années 90. Cet album réunissait déjà les meilleurs musiciens, toutes générations confondues.
En 1997, il enregistre ‘Opening of the way’ avec Steve Coleman, puis part l’année suivante avec lui en tournée au Sénégal et en Inde, ce qui lui permet de jouer et enregistrer avec les musiciens locaux.
En 1999, il enregistre ‘Dinstincto Diferente’ avec Afro Cuban All Stars, ainsi que l’album ‘The Sonic records Language of Myth’ avec Steve Coleman & Five Elements. Parallèlement, il produit une vidéo de cours ‘Angá mania’ (sélectionnée comme vidéo de l’année 2000 par le magazine Drum).
En 2000, il enregistre ‘A lo Cubano’, du groupe Orishas, ainsi que l’album ‘Chanchullo’ avec Ruben Gonzalez (nommé aux Grammy) et suit le pianiste en tournée.
En 2001, c’est avec le génial contrebassiste Cachaito Lopez qu’il enregistre ‘Cachaito’, sélectionné partout comme album de l’année.
2003 : Angá s’établit cette fois à Barcelone. Et travaille dans la foulée pour ‘Buenos Hermanos’ d’Ibrahim Ferrer (objet d’un Grammy Award et d’un Latin Grammy award), ainsi que pour ‘Mambo Sinuendo’ avec Ry Cooder & Manuel Galban (Grammy Award), puis en 2004 pour ‘Flor de Amor’ d’Omara Portuondo (nommée pour les Grammy 2005) et enfin pour ‘Buena Vista Social Club présente…Guajiro Mirabal’.
Depuis 2004 il tourne régulièrement avec Omar Sosa, en tant que soliste invité.
culture
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