économie
Cuba : moins de de touristes en 2006
Le tourisme canadien, qui représente 27% des arrivées de touristes à Cuba, soit environ 600.000 par an, a diminué pour la première fois, selon le gouvernement cubain.
« Cancun et la République Dominicaine dominicaine ont offert de meilleures affaires, » selon un diplomate canadien.
Les organisateurs de voyages Cuba ont perdu leur avantage concurrentiel quand le peso cubain convertible (monnaie qui remplace le dollar à Cuba depuis novembre 2004) a été réévalué de 8% en 2005. Cette décision, a rendu Cuba moins compétitif par rapport aux autres destinations de la région.
L’association canadienne des organisateurs de voyages avait averti Cuba l’année dernière qu’elle perdait du terrain en comparaison avec d’autres destinations des Caraïbes, à cause du manque de à service, des vols de bagages aux aéroports et dans les hôtels, et des plaintes qui ne sont pas traitées.
Le nombre de touristes visitantCuba en provenance d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne et de France a diminué l’année dernière, alors que la Grande-Bretagne devenait le deuxième marché après le Canada.
Cuba a effectué à partir de 1994, une reconversion spectaculaire dans le domaine du tourisme longtemps qualifié de néfaste par Fidel Castro qui l’assimilait à une forme d’impérialisme. Le touriste, le yuma dans l’argot des Cubains, a remplacé dans la propagande officielle la canne à sucre en tant que pourvoyeur de devises venant de l’étranger.
Alors que le nombre d’étrangers visitant l’île stagnait aux alentours de 300 000 en 1990, il passe à 600 000 en 1994 pour atteindre le million en 1996 et dépasse les 2 millions en 2005. Les principaux pays pourvoyeur sont le Canada, le Royaume Uni et l’Espagne, alors que la France enregistre une baisse régulière depuis 2003. Les recettes du tourisme représentent, le principal apport en devises pour Cuba, évalué à plus 2 milliards de dollars.
Les communiqués victorieux du gouvernement sur le nombre record de touristes visitant l’île laissent de marbre la grande majorité des Cubains. Pas plus qu’au temps de Batista ils n’ont accès aux luxueux complexes hôteliers et aux restaurants dont se couvrent La Havane et les plages de Varadero, en grande partie grâce aux capitaux étrangers.
Les chiffres eux mêmes doivent être considérés avec un certain recul : en fait sont comptabilisés comme « touristes », tous les voyageurs entrant sur le territoire cubain et de nationalité étrangère. Par les conséquents les dizaines de milliers de ressortissants de pays sud-américains (plus de 200 000 en 2006) soignés gratuitement à Cuba, entrent également dans cette statitisque. Quelques 80 000 cubano américains qui visitent leur famille sont aussi inclus dans le nombre des « touristes », par conséquent le chiffre réel du tourisme à Cuba est sans doute plus proche des 2 millions.
économie
Cuba confronté à une grave crise économique
Cuba avait déjà connu une période similaire dans les années 90 pendant la « période spéciale » lorsque le PIB avait subitement chuté de plus de 30% suite à l’effondrement de l’Union soviétique.
À La Havane, à Cuba, la crise économique est présente partout. Les habitants se pressent devant les commerces, ce qui provoque d’innombrables files d’attente. La mission quotidienne de chaque Cubain est de trouver de quoi se nourrir.
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Manifestations à Cuba : "Les gens manquent de tout, la situation économique et sociale est absolument horrible",
Des milliers de Cubains ont manifesté dans la rue dimanche pour protester contre le gouvernement et sa gestion de la crise économique.
économie
Cuba : l'île communiste accepte la propriété privée et l'économie de marché
Elle a été approuvée par plus de 86% des voix. Les Cubains ont adopté une nouvelle Constitution par référendum pour y inscrire l’ouverture du pays à l’économie de marché. Cuba est un des derniers pays communistes du monde, mais il reconnaît désormais le marché, la propriété privée et la nécessité des investissements étrangers dans sa Constitution, qui rappelle aussi le caractère irrévocable du socialisme.
L’Église défavorable
Un vote en apparence démocratique dans un pays qui ne l’est pas totalement. La nouvelle Constitution réaffirme le rôle unique du Parti communiste. Son premier secrétaire Raul Castro s’est rendu aux urnes, comme l’actuel chef de l’État Miguel Diaz Canel qui voit dans son vote une réaffirmation de la puissance cubaine face aux Américains et aux Européens. Le nouveau texte de la Constitution était contesté par certains Cubains sur les réseaux sociaux et par l’Église catholique.