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Huber Matos : la vérité sur le goulag cubain
Car tel était bien le projet initial qui regroupait des hommes venus souvent d’horizons très différents : or comme l’immense majorité des membres de la guerilla, Huber Matos n’est pas communiste.
Cela ne l’empêche pas d’obéir loyalement aux ordres de Castro, (qui s’est toujours déclaré farouchement anti communiste à cette époque), dont il critique parfois ouvertement le coté autocrate et désordonné. On apprend d’ailleurs dans le récit de Matos, que la drogue, plus précisément la culture de marijuana servait déjà à financer Castro alors qu’il était encore dans la Sierra Maestra. On apprend aussi que Fidel Castro est un trouillard maladif et que ses faits d’armes sont tout simplement inexistants : il se débrouille toujours pour être très loin des tirs et des affrontements, toujours parce que « ses camarades l’ont supplié de ne pas prendre de risques ».
Après la fuite de Batista et l’entrée de l’armée rebelle à La Havane en janvier 1959, Huber Matos assiste impuissant à l’infiltration progressive du mouvement par les communistes, alliés de Raul Castro, qui pour la plupart n’ont d’ailleurs jamais participé aux combats dans la Sierre Maestra. Beaucoup d’opportunistes médiocres affidés des bureaucrates du PC débarquent alors de La Havane pour donner des ordres à ceux qui ont combattu pour la liberté, et pas pour passer d’une dictature à une autre. C’est pourtant ce qui va se passer.
Les exécutions sommaires avec ou sans « jugement » se multiplient dans tout le pays et en particulier à la prison de la Cabana à La Havane sous la direction de Che Guevara.
Commandant de la région de Camaguey, Huber Matos commence à prendre ses distances avec Fidel Castro qui esquive ses questions sur la dérive communiste de la Révolution. Lassé de ne pas être entendu, il remet sa lettre de démission à Castro, qui est publiée en annexe de son livre. Ce sera d’ailleurs son seul crime. Une trahison inacceptable pour Castro qui le fait condamner à 20 ans de prison au cours d’un « procès », monté de toutes pièces, et qui ne sera pas le dernier de la sinistre histoire judiciaire de la révolution cubaine.
Le témoignage d’ Huber Matos montre bien que dès le départ la révolution cubaine a été un régime parfaitement stalinien avec ses purges, ces procès truqués et ses camps de prisonniers. Ce témoignage capital est en fait l’équivalent des premiers témoignages sur le Goulag en Union Soviétique dans les années 50 : ignoré aujourd’hui, il sera un jour certainement redécouvert lorsque l’histoire des crimes du castrisme sera enfin clairement établie.
Car la torture est pratiquée massivement dans le Cuba de Fidel Castro, non pas de manière brutale et sanglante comme dans les dictatures militaires d’Amérique Latine, mais avec le raffinement appris dans les écoles d’Allemagne de l’Est ou d’Union soviétique. A Cuba on a des principes : on assassine pas purement et simplement les opposants comme un vulgaire Pinochet. On les laisse pourrir dans un cachot humide sans fenêtres, éclairé en permanence, sans sommeil et en compagnie des rats et des cafards; pendant 10, 20 et parfois 30 ans. Parfois un simple cube de béton de 3 mètres sur 3, où le détenu dort à même le sol ou dans ses excréments afin de l’humilier le plus possible, suffit à pousser les récalcitrants vers la folie et le suicide.
Harcelés, humiliés, interrogés au milieu de la nuit, puis emmenés au milieu de nulle part pour un simulacre d’exécution, jusqu’à l’épuisement, la démence, ou la rééducation, quand celle-ci fait éventuellement partie du programme. Car c’est toute la différence entre le bourreau communiste et le bourreau nazi : le bourreau communiste n’est pas une vulgaire brute avide de sang. Il veut le rachat de l’opposant qui n’a rien compris à toutes les merveilles du système, en un mot il rééduque. Nuance.
Avec cette particularité du castrisme qu’est son exceptionnelle longévité. C’est ce qui permet d’infliger aux opposants des peines de 20 à 30 ans (Mario Chanes de Armas), que la plupart de ces prisonniers, tout comme Huber Matos, effectueront souvent jusqu’au dernier jour. Bon nombre de prisonniers politiques, verront aussi leur peine prolongée d’un ou deux ans(comme Angle de Fana) à l’issue de leur condamnation de 20 ans, pour achever de les briser psychologiquement.
Lorsqu’on demande à Huber Matos de porter l’uniforme des détenus de droit commun, il refuse. On lui confisque ses vêtements et il reste plus d’une année en caleçon dans sa cellule où les murs suintent l’humidité. Pour récupérer son uniforme il entame une grève de la faim : on le frappe et l’alimente de force avec un tuyau dans lesquels on verse de la soupe bouillante.
Au bout de six mois de ce traitement , il pèse 55 kg et est à moitié sourd. Alors qu’il est en train de mourir , un « médecin » du G2 (la police politique cubaine) est chargé de le « soigner ». Pour s’assurer qu’il est encore en vie il lui enfonce régulièrement le talon de sa chaussure dans l’estomac, ou lui casse quelques cotes pour voir s’il a encore la force de crier. On lui arrache une dent en mauvaise état sans anesthésie, et autres traitement médical « de faveur ». A la suite d’un des nombreux tabassages dont il est victime, son bras est à moitié paralysé : on commence à le soigner au bout d’un an.
Toutes ces souffrances interviennent bien entendu dans l’isolement le plus total : la famille proche de Matos(sa femme et ses enfants) exilée au Costa Rica pense qu’il a été exécuté comme beaucoup d’autres opposants morts « accidentellement » ou de « maladie » à Cuba.
La mère de Matos meurt pendant sa détention, mais il n’est pas autorisé à se rendre aux funérailles. Tout est prétexte aux humiliations et aux brimades et pressions psychologiques : plusieurs fois on le prépare à des visites de sa famille, qui n’auront jamais lieu, annulées au dernier moment. Sa cousine Tina et son père, très âgé, tous deux restés à Cuba se déplacent parfois de l’autre bout de l’île pour le voir : quand ils sont là , le G2 fait chanter Matos. « Signe ta confession et tu pourras voir ton père ». Résultat, Huber Matos ne vois pas sa famille pendant sept années de suite.
Une autre méthode bien connue du G2 et qui ne sera pas épargnée à Matos : l’organisation d’un nouveau procès, juste avant la fin de sa peine. On le rejuge pour « conspiration » dans la prison et le menace de le recondamner à une nouvelle peine après ses vingt ans de prison. Cette petite « blague » a déjà réussi à pousser au suicide plusieurs compagnons de cellule de Matos, mais lui refuse de se prêter au jeu de ses tortionnaires.
Quand aux intellectuels européens, ils sont trop occupés à encenser les bienfaits du castrisme (éducation, santé etc..) et ils conspuent ces contre révolutionnaires qui font le jeu de l’impérialisme américain. Certains n’ont d’ailleurs aujourd’hui pas beaucoup changé et préfèrent passer des centaines d’heures à jouir des privilèges, et de la compagnie de Fidel Castro, plutôt que d’entendre les cris de souffrances en provenance des cachots bondés du « paradis socialiste ».
Leur argument est toujours le même : la répression est justifiée à Cuba à cause de l’embargo américain. Et puis c’est bien connu à Cuba les pauvres sont soignés et éduqués, ce qui n’est évidemment pas les cas aux Etats Unis. D’ailleurs c’est bien connu, chaque année, des milliers de pauvres américains tentent de gagner clandestinement Cuba en radeau pour se faire soigner correctement et apprendre à lire et à écrire à leurs enfants analphabètes.
La vérité c’est que Cuba est un pays ruiné, que même la perfusion de pétrodollars de Chavez ne réussit plus à maintenir à flots. Après 47 années de dictature aux mains d’un mégalomane, tortionnaire méthodique de tous ses opposants et bourreau de son peuple (selon l’organisation cubaarchive.org, le régime castriste est directement responsable de la mort et de la noyade d’au moins 9240 Cubains), Cuba n’est plus qu’une ruine à reconstruire, un champ de bataille livré à la folie d’un homme seul, le « comandante », que les Cubains ont renommé el « coma andante » (le coma qui marche).
Quand a Fidel Castro, sa fonction de chef d’Etat le met pour le moment à l’abri des poursuites judiciaires, contrairement à Pinochet, qui fait pourtant figure d’amateur avec ses quinze années de dictature et ses 3000 disparus.
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Début et fin d’une belle soirée
Lorsque sa belle voix résonne sous la coupole du Cerro en chantant « Marginal », les personnes présentes se mettent à chanter et à applaudir dans une frénésie qui durera jusqu’à la fin de la soirée
LA HAVANE, Cuba.- Vers 18 heures hier après-midi, un groupe de personnes a commencé à entrer dans le Sports City Coliseum, gardé par de nombreux agents de la sécurité de l’État et des policiers des deux sexes qui ont fouillé les participants et ont vérifié leurs sacs à leur entrée.
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Haricots noirs, mélange de riz aux poivrons, oignons et ail pour un goût épicé de Cuba
Les haricots de toutes sortes – noirs, rouges, pois chiches ou pinto – sont remplis d’un mélange unique de vitamines et de minéraux essentiels, notamment le folate, le fer, le potassium et le magnésium.
Le folate est une vitamine B qui aide à prévenir les anomalies du tube neural (anomalies du cerveau et de la colonne vertébrale connues sous le nom de spina bifida) chez les nouveau-nés lorsque leur mère en consomme suffisamment pendant la grossesse.
Une demi-tasse de haricots noirs fournit plus de 30 % de vos besoins quotidiens en folate. Ils sont également de bonnes sources de protéines et de fibres, et ils ne contiennent pas de cholestérol et très peu de matières grasses. Sur le plan des fibres, chaque demi-tasse de haricots fournit 4 à 8 grammes. Les experts en nutrition recommandent aux personnes en bonne santé de consommer 25 à 35 grammes de fibres par jour.
Un bonus : les haricots digèrent lentement, ce qui signifie qu’ils vous donnent une énergie soutenue.
Des études montrent que la consommation d’une demi-tasse à une tasse complète de haricots chaque jour réduit votre risque de maladie cardiaque et de certains cancers tels que le sein, l’estomac, le côlon, les reins et la prostate.
Vous pouvez faire tremper les haricots secs ou les acheter en conserve. Cependant, si vous utilisez des haricots en conserve, assurez-vous de les rincer pour réduire la teneur en sodium. Certaines études ont montré que le rinçage débarrasse les haricots de 30 à 40 % de sodium.
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Les haricots peuvent être ajoutés à d’innombrables plats, notamment des salades, des tartinades à sandwich, des soupes et des accompagnements. Vous pouvez les déguster dans la recette d’aujourd’hui de haricots noirs et de riz brun à la cubaine. C’est une excellente source de fibres avec 12 grammes par portion. Servez-le comme plat d’accompagnement ou comme repas sans viande seul. C’est savoureux, économique et bourré de nutriments.
Riz et haricots noirs à la cubaine
Sert : 6 / Temps de préparation: 10 minutes / Temps total: 30 minutes
1 tasse de riz brun
2 cuillères à café d’huile d’olive
1 gros poivron vert, haché
1 gros poivron rouge, haché
1 gros poivron jaune, haché
1 petit oignon jaune, haché
2 gousses d’ail, hachées
2 boîtes de 15 onces de haricots noirs, égouttés et rincés
1 cuillère à soupe de vinaigre de vin rouge
2 cuillères à café d’origan
2 cuillères à café de cumin
½ tasse d’eau
1 cuillère à soupe de morceaux de bacon
¼ tasse de coriandre hachée (facultatif)
Faites cuire le riz selon les indications du paquet.
Dans une grande casserole, chauffer l’huile à feu moyen. Faire revenir les poivrons, l’oignon et l’ail dans l’huile jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Ajouter les haricots noirs, le vinaigre, l’origan, le cumin et l’eau. Laisser mijoter, couvert pendant 10 minutes. Mélanger les morceaux de bacon. Servir les haricots sur le riz. Garnir de coriandre hachée si désiré.
De Henry Ford LiveWell.
270 calories (11% de gros), 3,5 grammes gros (0 grammes Sam. gros, 0 gramme de gras trans), 52 grammes les glucides, 11 grammes protéine, 214 mg sodium, moins de 1 mg cholestérol, 87 mg calcium, 12 grammes fibre. Échanges alimentaires : 2 féculents, 3 végétaux, ½ gras.
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Cet article a été initialement publié sur Detroit Free Press : Le plat de haricots noirs et de riz offre un goût riche en nutriments de Cuba
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la réaction inquiétante de Cuba à la série "Tchernobyl"
LA HAVANE, Cuba. – « Cela pourrait être nous » est la réaction la plus courante des Cubains à « Tchernobyl », la série qui a renouvelé l’intérêt pour la pire catastrophe nucléaire de l’histoire, qui a une résonance particulière sur l’île où elle a été construite au moment de l’accident. un centre identique et des milliers de victimes ont été traités.
Le succès de la mini-série de la chaîne américaine HBO, qui a publié le dernier de ses cinq chapitres en Amérique latine, avait été achevé à Cuba bien avant grâce aux téléchargements clandestins et au « Weekly Package », un système de distribution hors ligne présent dans tout le pays.
« La première chose qui a attiré mon attention a été que les objets étaient les mêmes que les maisons cubaines des années 80 parce que tout venait de là (de l’Union soviétique). C’était revoir mon enfance « , explique Sonia, 35 ans.
Le jeune entrepreneur était «très triste» de reconnaître «de nombreux maux du système soviétique à Cuba» et «d’horreur que quelque chose comme cela aurait pu se produire ici, dans l’usine à moitié construite».
Considéré peu après un mois de sa première parmi les meilleures séries de l’histoire, « Tchernobyl » a reçu des éloges pour ses réflexions fictives sur les événements entourant l’explosion du réacteur n ° 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl ( Ukraine) à l’aube du 26 avril 1986.
Nous nous félicitons également de son portrait sévère et dur du système stagnant qui cherchait à tout prix à en assurer la survie, avec pour principal ennemi la vérité et la transparence.
Les conséquences de l’accident, qui a mis au jour les échecs du programme nucléaire soviétique et affecté la vie de centaines de milliers de personnes, ont également été ressenties à Cuba, où une centrale dotée d’une technologie similaire à celle utilisée à Tchernobyl a été construite. national que l’île a appelé « le travail du siècle ».
Même s’il ne s’est pas arrêté immédiatement, les effets négatifs de la catastrophe et de la suspicion des États-Unis devant une centrale nucléaire si proche de son territoire ont ralenti le projet, situé sur la côte sud de l’île, tout près de la ville de Cienfuegos.
Dirigée par Fidel Castro Díaz-Balart (1949-2018), le premier-né Fidel Castro, la centrale nucléaire de Juraguá avait pour objectif d’éliminer la coûteuse dépendance de Cuba à l’égard du pétrole – dont l’importation saigne encore aujourd’hui dans les coffres de l’État – et démontre la puissance scientifique du pays, qui a envoyé spécialistes à se spécialiser en Russie.
La disparition de l’URSS et la fin de ses subventions d’un million de dollars ont précipité la fin des travaux au début des années 90, laissant derrière elles un héritage de structures abandonnées – seul le premier bâtiment des quatre réacteurs prévus a été achevé – et une ville nucléaire similaire à la Prípiat abandonné qui apparaît dans « Tchernobyl ».
Loin d’être une ville fantôme comme son jumeau ukrainien, dans le « CEN » vivent encore des physiciens et des techniciens qui ont dû lancer le rêve nucléaire cubain et qui aujourd’hui « font autre chose que ce qu’ils ont étudié », déclare Yamila, fille d’un enfant. de ces scientifiques, « deviennent ‘botero’ (rent chauffeur) ».
« Je jure que je pensais à tout mon peuple ici et à mon père », fait frémir la jeune femme, qui fait partie d’une communauté arrêtée à temps, une ville en dortoir qui a perdu sa raison d’être et continue d’exister « en raison de l’inertie et Nous n’avons nulle part où aller. «
En 2015, il a été annoncé que les structures seraient converties en une installation de confinement des déchets dangereux, « mais jusqu’à présent, rien d’autre n’a été dit », a-t-il déclaré.
L’idée que Cuba pourrait être le théâtre d’un accident nucléaire est reprise dans les commentaires postés sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter.
« C’est malheureusement un sentiment qui existe », a confié le réalisateur cubain Sebastián Barriuso à Efe, qui a réalisé avec son frère Rodrigo le premier film – et jusqu’à présent le seul – sur les « enfants de Tchernobyl » que Cuba a essayé gratuitement pendant des décennies. .
Sans beaucoup de battage médiatique, entre 1990 et 2011, l’île a fourni des soins médicaux à quelque 26 000 enfants dans des pays tels que l’Ukraine, la Russie et la Biélorussie touchés par des maladies liées aux radiations, programme qui sera renouvelé cet été par un nouvel accord signé entre La Havane et Kiev.
Sorti avec succès dans plusieurs festivals dont celui de La Havane et de l’American Sundance, le film des frères Barriuso est une histoire personnelle émouvante qui s’inscrit dans le début de la crise économique intense de la « période spéciale » à Cuba, un moment de transition catalysée par l’effondrement soviétique.
Le film s’intitule « Un traducteur » et son personnage principal est un professeur de russe (interprété par le célèbre acteur brésilien Rodrigo Santoro) qui doit quitter l’enseignement pour servir d’interprète pour les petits patients et qui repose sur le père des cinéastes .
Selon Barriuso, la perception générale des Cubains avant le film, qui devrait être bientôt disponible dans tout le pays, « est un étonnement ». La plupart de ceux qui ont vu l’histoire ne font aucune référence à ce qui s’est passé à Cuba.
« Dans la mesure où nous en savions plus sur Tchernobyl et sur ce qui s’était passé, je ne pensais pas à cette idée: à Cuba, ils construisaient un pied d’égalité. Je pense que l’accident de Tchernobyl a été en quelque sorte un catalyseur qui a accéléré la désintégration de l’URSS « , a-t-il déclaré.
« Ils ont menti au monde entier et le monde entier a payé des conséquences inutiles pour la ténacité d’un système et de son exécutif. Je ne veux même pas imaginer ce qui se serait passé à Cuba si quelque chose de similaire avait été répété « , a-t-il conclu.
(EFE)
Traduit de l’espagnol à partir de :
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