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Amériques

Hugo Chavez à Paris, beaucoup de bruit pour rien

La visite d’Hugo Chavez à Paris s’est terminée sur un bilan conforme aux habitudes du président du Venezuela : beaucoup de bla bla et peu de résultats concrets.

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La visite d’Hugo Chavez à Paris s’est terminée sur un bilan conforme aux habitudes du président du Venezuela : beaucoup de bla bla et peu de résultats concrets.

Le président Hugo Chávez est arrivé à Paris “les mains vides”, c’est-à-dire sans la preuve qu’Ingrid Bétancourt et les autres otages sont encore vivants. Un échec qui montre bien les limites de du bouillant chef de l’Etat vénézuelien, qui a su tirer les bénéfices médiatiques de sa visite en France sans rien apporter en échange.

La fréquentation des dictateurs, même lorsqu’elle a un but humanitaire
(sans parler des éventuels contrats pétroliers avec Total) est toujours une expérience risquée. La France en a fait l’amère expérience avec Fidel Castro et Cuba par le passé, mais semble ne pas avoir appris grand chose sur ce point.

Toujours est-il que la mission d’Hugo Chávez risque de se compliquer avec le délai butoir fixé au 31 décembre par la présidence colombienne  par négocier avec la guérilla des FARC un éventuel échange de prisonniers. Bogotá a de plus accepté le principe d’une rencontre entre le président du Venezuela et Manuel Marulanda, le chef de la guérilla marxiste.

Hugo Chávez a débarqué à Paris les mains vides, après avoir déclaré que les FARC lui avaient juré qu’il aurait des preuves que les otages étaient toujours en vie. Il s’est retrouvé avec à peine un message promettant qu’il aura les fameuses preuves d’ici la fin de l’année.

Après s’être dit persuadé qu’Ingrid Betancourt était toujours vivante et avoir insisté sur sa volonté de se réunir avec Manuel Marulanda, le chef des FARC, à Caguán, le président du Venezuela a révélé que son homologue colombien, Alvaro Uribe, était prêt à rencontrer Marulanda et même à négocier la paix avec la guérilla après la libération de tous les otages.

En fait une libération des otages sera sans doute impossible dans le délai fixé car le gouvernement colombien et les FARC campant sur des positions inchangées : les FARC demandent un retrait de l’armée pour négocier et Uribe veut négocier sans bouger ses troupes.

De fait cette “mission” confiée à Hugo Chavez n’a servi qu’à lui donner une fausse image humanitaire, loin de la réalité d’un autocrate qui entraîne son pays à grand pas vers la dictature marxiste.

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Cuba annonce un important plan de restrictions budgétaires

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Face aux effets conjugués de l’embargo historique imposé par les Etats-Unis, des suites économiques de la pandémie de Covid-19 et d’une croissance en berne, le gouvernement va réduire les dépenses publiques, reconnaissant des inégalités de revenus au sein de la société cubaine.

« L’île vit un scénario d’économie de guerre. » C’est ainsi que le premier ministre cubain, Manuel Marrero, a justifié, mercredi 20 décembre, lors d’un discours devant l’Assemblée nationale, un des plans de restriction budgétaire les plus importants de ces dernières années, que certains secteurs de l’opposition ont qualifié de « néolibéral ».

Le premier ministre, après avoir attribué la situation actuelle du pays, comme de coutume, à l’embargo imposé par Washington depuis plus de soixante ans et aux crises internationales, a admis devant les parlementaires que le gouvernement « aurait pu faire beaucoup plus ». Les autorités ont reconnu ces derniers jours que le pronostic de croissance pour 2023 avait été revu à la baisse (entre − 1 % et − 2 % au lieu de l’augmentation prévue de 3 %).

Estimant qu’il n’est plus possible de « continuer à gaspiller », M. Marrero a annoncé une série de mesures destinées à réduire les dépenses publiques, parmi lesquelles une augmentation du tarif de certains services publics, comme l’électricité, le gaz, l’eau ou le transport de passagers – parfois de l’ordre de 25 % –, ainsi que du prix de l’essence. « Dans quel autre pays peut-on obtenir 9 litres d’essence avec un dollar ? Il faut en finir avec ce luxe », a-t-il asséné, alors que le salaire moyen sur l’île ne dépasse pas 4 000 pesos, soit l’équivalent de 15 dollars (13 euros environ).

Il a également laissé entendre que le nombre de fonctionnaires pourrait être « révisé » et a annoncé une dévaluation du peso et une modification des conditions d’attribution des produits de première nécessité à bas prix à travers le « carnet d’approvisionnement » (la « libreta »).

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L’ambassade de Cuba aux Etats-Unis ciblée par deux tirs de cocktail Molotov

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La mission établie à Washington a été visée dimanche par une attaque. Aucun blessé n’est à déplorer.

L’ambassade de Cuba à Washington a été visée dimanche 24 septembre par deux cocktails Molotov, a annoncé le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, qualifiant l’incident d’« attaque terroriste » dans un message posté sur X (anciennement Twitter).

La fusillade a laissé des impacts de balles dans les murs extérieurs et endommagé plusieurs vitres et moulures sur la façade du bâtiment, selon l’Agence France-Presse (AFP). On ne connaît pas encore l’identité de l’auteur ni ses motivations.

En réaction, le ministre cubain des affaires étrangères a convoqué la chargée d’affaires américaine à La Havane, Mara Tekach, pour lui exprimer sa « protestation énergique » après l’« agression terroriste » contre son ambassade.

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de Cuba aux Etats-Unis est prise pour cible. En avril 2020, un homme âgé de 42 ans avait ouvert le feu contre le bâtiment à l’aide d’un fusil d’assaut, avant d’être arrêté. L’attaque n’avait fait aucun blessé.

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A Cuba, Miguel Diaz-Canel réélu sans surprise président pour un second mandat

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Ayant obtenu plus de 97 % des suffrages des membres de l’Assemblée nationale dans un pays ou l’opposition est illégale, le président a promis de lutter pour « résoudre les problèmes d’inefficacité » de Cuba.

Miguel Diaz-Canel, 62 ans, a sans surprise été réélu, mercredi 19 avril, à la tête de l’île communiste de Cuba pour un second et dernier mandat. La candidature unique de cet ingénieur en électronique de formation a recueilli 97,66 % des voix des 470 membres de l’Assemblée nationale, dans un pays où l’opposition est illégale. Au total, 459 députés ont voté en sa faveur sur les 462 présents dans l’hémicycle.

« Compte tenu des résultats annoncés, je déclare Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez président de la République », a déclaré Esteban Lazo, le président de l’Assemblée nationale en présence de Raul Castro, 92 ans. Vêtu de son traditionnel uniforme vert olive, ce dernier a félicité le président réélu en lui serrant les deux mains.

Miguel Diaz-Canel, qui est aussi depuis 2021 le premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC), a pressé dans son discours d’investiture son cabinet de « résoudre les problèmes d’inefficacité » dans le pays, afin d’« augmenter l’offre de biens et de services et de contrôler l’inflation ». Il a également fustigé « le bureaucratisme, l’indifférence et la corruption inacceptable » qui freinent les progrès du pays pris dans de « profondes difficultés ».

Lors de la session parlementaire, à laquelle seule la presse d’Etat a eu accès, a également été réélu le vice-président, Salvador Valdes Mesa, 77 ans. Le Parlement a, en outre, réélu son président, Esteban Lazo, et sa vice-présidente, Ana Maria Mari Machado.

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