Politique
Retour sur l’Amérique latine de 1968 à Toulouse
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Les rencontres du cinéma latino-américain, Cinélatino, qui se tiennent à Toulouse du 16 au 25 mars, évoquent l’année 1968 en Amérique latine. Le cinquantenaire de ce millésime fertile risque d’être trop hexagonal, plombé par les souvenirs attendris ou aigris des anciens « soixante-huitards », alors que 1968 fut une prodigieuse séquence internationale. Le Brésil et le Mexique occupent une place importante dans cette suite d’événements.
Le documentaire brésilien de João Moreira Salles, No Intenso Agora (« Dans l’intense instant », 2017), revient sur cette longue année qui ne s’est jamais terminée, tant ses répliques ont été prolongées (O ano que não terminou, titre d’un ouvrage de Zuenir Ventura, 1988, non traduit). Tout en utilisant uniquement des images d’archives, le réalisateur adopte un point de vue subjectif, capable de dérouter les spectateurs qui chercheraient un récit historique.
La démarche est d’ailleurs largement autobiographique, dans la foulée du chef-d’œuvre de João Moreira Salles, Santiago (2007), même si l’auteur portait des culottes courtes en Mai 68, comme il le rappelle lui-même. Lors d’une première projection, au Centre Georges-Pompidou, dans le cadre du festival Cinéma du réel, No Intenso Agora a provoqué une vive controverse. Ni l’utilisation du matériel d’autrui ni le subjectivisme assumé du réalisateur n’étaient en phase avec le public. Les gardiens du temple documentaire et les nostalgiques du cinéma militant n’étaient pas prêts à entendre la réflexion proposée.
Les Toulousains fêtent les trente ans des Rencontres de cinéma, nées de la solidarité avec l’Amérique latine. Autant dire que la réception du film de João Moreira Salles à la Cinémathèque de Toulouse permettra de mesurer à quel point la fibre cinéphile fait bon ménage avec l’engagement.
Car la réflexion du réalisateur brésilien ne porte pas uniquement sur les événements, mais avant tout sur les images elles-mêmes, sur ce qu’elles…
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