Politique
Au Venezuela, le général Baduel est accusé de complot contre le président Maduro
Le général Raul Baduel, ancien ministre de la défense, ami et compère de l’ex-président vénézuélien, le lieutenant-colonel Hugo Chavez (1999-2013), aurait dû retrouver sa liberté vendredi 3 mars, après avoir purgé une peine de presque huit ans de prison. Au lieu de quoi, il s’est vu accuser d’atteinte « à l’intégrité et l’indépendance de la nation ». Dès jeudi, il a été déféré sans ménagement par le renseignement militaire devant un tribunal, pour complot et trahison.
A l’origine, le général Baduel avait été condamné pour corruption lors de l’achat d’armement militaire. Une accusation infamante, qu’il balayait d’une main, d’autant plus facilement que sa famille nombreuse ne vit pas dans le luxe. Lors de la tentative de putsch de 2002, c’est lui qui avait sorti Chavez de prison et l’avait remis en selle. Pour sa loyauté, il avait reçu le grade de général en chef et le portefeuille de la défense.
L’amitié entre les deux officiers s’était brisée lorsque le chef de l’Etat a voulu s’éterniser au pouvoir, en organisant des scrutins à répétition. Lors du référendum de 2007 sur une réforme de la Constitution, Baduel était dans le camp du non, qui l’emporta de justesse. Un « dossier » concocté en temps record a suffi à la justice militaire pour condamner l’ex-ministre à un long séjour à la prison militaire de Ramo Verde, à une heure de Caracas.
En août 2015, le général, âgé aujourd’hui de 61 ans, a bénéficié de la liberté conditionnelle. La veille de sa libération complète, début mars, son avocat, Omar Mora Tosta, en avait eu la confirmation, mais avait alerté l’opinion sur « une nouvelle persécution ». En effet, Baduel est à nouveau en prison.
Le 23 février, Caracas avait annoncé une énième conspiration pour renverser le président Nicolas Maduro, le successeur peu doué de Chavez. Neuf militaires étaient accusés : un général du cadre de réserve, un lieutenant-colonel et sept sergents (dont un de la…
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