Politique
Le reflux des gauches en Amérique du Sud
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Depuis la fin 2015, on assiste à un tournant politique en Amérique du Sud : le reflux de la gauche et du populisme, qui ont marqué la région après l’élection du lieutenant-colonel Hugo Chavez à la présidence du Venezuela (1999-2013). En Argentine, la défaite du péronisme à la présidentielle de novembre 2015, a été aussitôt suivie par la victoire de l’opposition vénézuélienne aux législatives de décembre. Au Brésil, après la destitution controversée de la présidente Dilma Rousseff, le 31 août 2016, son Parti des travailleurs (PT, gauche) a subi une débâcle sans précédent aux municipales d’octobre. Au même moment, au Chili, la victoire de l’opposition aux municipales est un mauvais augure pour la coalition gouvernementale de centre gauche, avant la présidentielle de 2017.
Ces événements ne constituent pas le retour du balancier vers une droite conservatrice, mais plutôt un recentrage au profit du centre droit (en Argentine, au Brésil, au Pérou), voire du centre gauche (la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale du Venezuela). En Colombie le centre droit fait la paix avec la guérilla d’extrême gauche, contre l’avis de la droite dure. Et la gauche est toujours au pouvoir au Salvador et au Nicaragua, en Bolivie et en Equateur, sans oublier le centre gauche en Uruguay.
Certains observateurs expliquent le renversement de tendance en Amérique du Sud par la fin du super-cycle de hausse des prix des matières premières (hydrocarbures, soja ou minerais). La réduction des recettes fiscales entraînerait une crise des politiques redistributives. Outre un déterminisme mécanique, l’inconvénient de cette explication est d’être contredite par la diversité de situation des vingt républiques d’Amérique latine. La récession au Venezuela, au Brésil, en Argentine ou en Equateur contraste avec la croissance molle du Chili, du Mexique ou de Cuba, et avec la bonne conjoncture en République dominicaine,…
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