Politique
L’Argentine Susana Malcorra brigue le secrétariat général de l’ONU
Six mois à peine après avoir été nommée ministre des relations extérieures de l’Argentine, Susana Malcorra, 61 ans, est candidate à la succession de Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies. Etrange décision d’un gouvernement de centre droit qui a trouvé une diplomatie malmenée depuis des décennies par les péronistes qui se sont succédé à la tête de l’Etat.
« Le président Mauricio Macri a estimé que ma candidature était positive pour la projection internationale de l’Argentine », explique Mme Malcorra, de passage à Paris. Haute responsable de l’ONU de 2004 à 2012, elle sait pertinemment que la succession de Ban Ki-moon devrait échoir à un ressortissant de l’Europe de l’Est, selon le système de rotation géographique en vigueur dans les organismes onusiens. A ce titre, Irina Bokova, à la tête de l’Unesco, faisait figure de favorite.
« La rotation est une tradition, elle n’est pas une règle inscrite noir sur blanc dans les textes, rétorque Mme Malcorra. Lorsque des candidatures d’Europe occidentale et de Nouvelle-Zélande se sont déclarées, je me suis dit qu’il fallait occuper le terrain. Je pense que mon nom pourrait représenter l’Amérique latine. Il y a un mouvement positif dans cette direction. »
Une candidature latino-américaine est une gageure, à un moment où la région semble écartelée par des divergences et des tendances centrifuges. L’Argentine et le Brésil, dont la convergence de vues était minée par la concurrence et le protectionnisme, essayent de relancer une relation que les deux pays ont toujours considérée stratégique pour la stabilité de l’Amérique du Sud.
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