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Les 10 applications d’Android les plus populaires à Cuba

C’est un robot vert avec des antennes de tous les côtés. On le voit sur les annonces des réparateurs de téléphones portables, sur certains T-shirts attrayants ; et il nous regarde même sur les pare-brise de certaines voitures. Non seulement l’icône d’Android est présent dans beaucoup d’endroits à Cuba, mais le système d’exploitation de Google a lui-même gagné en popularité l’année dernière. La créature basée dans Linux réside dans la plupart des téléphones intelligents entrés dans le pays légalement ou illégalement.

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C’est un robot vert avec des antennes de tous les côtés. On le voit sur les annonces des réparateurs de téléphones portables, sur certains T-shirts attrayants ; et il nous regarde même sur les pare-brise de certaines voitures.

Non seulement l’icône d’Android est présent dans beaucoup d’endroits à Cuba, mais le système d’exploitation de Google a lui-même gagné en popularité l’année dernière. La créature basée dans Linux réside dans la plupart des téléphones intelligents entrés dans le pays légalement ou illégalement.

Si nous jetons un œil sur ce que contiennent ces smartphones, nous remarquerons la prévalence d’applications offline. Les usagers locaux préfèrent celles qui fonctionnent sans accès à internet, pour pallier les limitations imposées par la vie dans « l’île des déconnectés ».

Il y a une grande demande pour les cartes de tout le pays, les encyclopédies illustrées, les traducteurs dans diverses langues, les jeux de rôle et les outils du quotidien.

Après avoir enquêté parmi les divers usagers et les boutiques de téléphones on peut dresser une liste des dix applications les plus populaires d’Android à Cuba :

  • WikiDroyd: Une version de la célèbre encyclopédie interactive Wikipedia, qui inclut non seulement le texte des fiches, mais aussi leurs illustrations. Elle fonctionne sans connexion à internet, mais il faut charger la base de données sur le téléphone. Il suffit d’en faire la demande au technicien pour avoir la version la plus à jour en Espagnol avec presque deux gigabits de volume.
  • EtecsaDroyd : Copie piratée de l’annuaire téléphonique de l’entreprise ETECSA. Elle comprend le nom complet, le numéro de la carte d’identité et même l’adresse personnelle de chaque abonné. Bien que cette information doive normalement être bien protégée et non d’utilisation publique, elle est filtrée chaque année et finit sur les ordinateurs et les téléphones portables de milliers de gens. Un nouvel exemple de ces choses interdites et que tant de cubains font.
  • WiFi Hacker: Outil servant à « hacker »les réseaux WiFi et accéder gratuitement au web. Cela peut sembler un peu inutile dans un pays où il y a peu de connexions à internet sans fil…mais on ne sait jamais.
  • Revolico : une version non autorisée du fameux site d’annonces Revolico.com. Dotée d’une interface sensible, cette application permet de décharger les annonces d’achat vente dans différents domaines. Son utilisation s’est développée rapidement, étant donné la croissance rapide du marché illégal ou alternatif, au détriment des marchés d’Etat très chers et peu achalandés.
  • Go SMS Pro: Magnifique outil de messagerie, pour gérer SMS et MMS. Bien supérieur à l’application native de même finalité sur Android. Fond clair, multiplicité des thèmes pour changer la charte graphique, correcteur d’orthographe et même une configuration agréable de pop-ups annonçant l’arrivée de nouveaux messages.
  • Gestor de ficheros ASTRO: Permet d’administrer les archives contenues dans le portable ou la tablette. Pour ceux qui aiment fouiller dans les dossiers et les répertoires, cette application les aidera. Effacer, copier, renommer et retrouver certains fichiers peut se faire en quelques clics.
  • Photo Studio: Découper une photo, lui appliquer un bon filtre de couleurs ou simplement la retoucher, n’avait jamais été aussi facile. Vous pouvez sélectionner une image en haute définition et la réduire à la taille qui permet de l’envoyer par MMS (Multimedia Messaging System), ce qui n’est possible à Cuba  que jusqu’à 300 kilobits par envoi.
  • OfficeSuite Pro: Pour ceux qui emportent leur bureau partout avec eux, voilà un merveilleux outil pour écrire, noter et saisir les idées qui nous arrivent dans les endroits les plus incroyables. Il permet aussi de créer et lire des archives d’Excel, Power Point et Adobe Reader.
  • Linterna: Dans les salles de cinéma obscures où manquent les ouvreuses, ou dans ces escaliers sans une seule ampoule, une chose aussi simple qu’une lanterne nous évitera de trébucher. Avec de telles fonctionnalités on comprend qu’un téléphone puisse aussi se comporter de façon simple mais indispensable.
  • OsmAnd: Fait partie d’une série d’applications très appréciées pour offrir des cartes offline. Parmi celles-ci on trouve  aussi OruxMaps, City Maps 2GO, MapDroyd, Soviet Military Pro. Bien que le GPS ne soit pas disponible, la géo-localisation fonctionne assez bien grâce à la triangulation des antennes de téléphone portable. Il y a également des plans de rues très détaillés des principales villes cubaines, mais dans les zones rurales, la description des chemins n’est pas aussi précise. Dans un pays où les routes et les rues sont affreusement mal signalées… cet outil est presque un miracle.

Traduction Jean-Claude Marouby

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Les 10 applications d’Android les plus populaires à Cuba

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L’organisation internationale contre la torture lance une « intervention d’urgence » pour José Daniel Ferrer

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José Daniel Ferrer

MIAMI, États-Unis.- L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains (OPDDH), a lancé ce vendredi une campagne d' »Interventions urgentes » en faveur du prisonnier politique et de conscience cubain José Daniel Ferrer García, leader de l’Union patriotique de Cuba (UNPACU), selon une note de Radio Televisión Martí.

(suite…)

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Who Is Filling Cuba’s University Classrooms?

New students at the University of Havana (14ymedio) Born during the Special Period, they have grown up trapped in the dual currency system, and when they get their degrees Raul Castro will no longer be in power. They are the more than 100,000 young people just starting college throughout the country. Their brief biographies include educational experiments, battles of ideas, and the emergence of new technologies They know more about X-Men than about Elpidio Valdés, and only remember Fidel Castro from old photos and archived documentaries. They are the Wi-Fi kids with their pirate networks, raised with the « packets » of copied shows and illegal satellite dishes

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New students at the University of Havana (14ymedio)

Born during the Special Period, they have grown up trapped in the dual currency system, and when they get their degrees Raul Castro will no longer be in power. They are the more than 100,000 young people just starting college throughout the country. Their brief biographies include educational experiments, battles of ideas, and the emergence of new technologies They know more about X-Men than about Elpidio Valdés, and only remember Fidel Castro from old photos and archived documentaries.

They are the Wi-Fi kids with their pirate networks, raised with the « packets » of copied shows and illegal satellite dishes. Some nights they would connect through routers and play strategy video games that made them feel powerful and free. Whoever wants to know them should know that they’ve had « emerging teachers » since elementary school and were taught grammar, math and ideology via television screens. However, they ended up being the least ideological of the Cubans who today inhabit this Island, the most cosmopolitan and with the greatest vision of the future.

On arriving at junior high school they played at throwing around around the obligatory snack of bread while their parents furtively passed their lunches through the school gate. They have a special physical ability, an adaptation that has allowed them to survive the environment; they don’t hear what doesn’t interest them, they close their ears to the harangues of morning assemblies and politicians. They seem lazier than other generations and in reality they are, but in their case this apathy acts like an evolutionary advantage. They’re better than us and will live in a country that has nothing to do with what we were promised.

A few months ago, these same young people, starred in the best known case of school fraud uncovered publicly. Some of those hoping to earn a place in higher education bought the answers to an admissions test. They were used to paying for approval, because they had to turn to private tutors to teach them what they should have learned in the classroom. Many of those who recently enrolled in the university had private teachers starting in elementary school. They are the children of a new emerging class that has used its resources so that their children can reach a desk at the right hand — or the left — of the alma mater.

These young people dressed in uniforms in their earlier grades, but they struggled to differentiate themselves through the length of a shirt, a fringe of bleached hair, or through pants sagging below their hips. They are the children of those who barely had a change of underwear in the nineties, so their parents tried to make sure they didn’t « go through the same thing, » and turned to the black market for their clothes and shoes. They mock the false austerity and, not wanting to look like militants, they love bright shiny colors and name brand outfits.

Yesterday, with the start of the school year, they received a lecture about the attempts of « imperialism to undermine the revolution through its youth. » It was like a faint drizzle running over an impervious surface. The government is right to be worried; these young people who have entered the university will never become good soldiers or fanatics. The clay from which they are made cannot be molded.

Excerpt from:
Who Is Filling Cuba’s University Classrooms?

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A Caricature of a Cuban Woman

Woman drinking (14ymedio) 14yMEDIO, Yoani Sanchez, Havana, 22 August 2014 — A woman on national television said that her husband « helps » her with some household chores. To many, the phrase may sound like the highest aspiration of every woman. Another lady asserts that her husband behaves like a « Federated man, » an allusion to the Federation of Cuban Women (FMC), which today is celebrating its 54th anniversary. As for me, on this side of the screen, I feel sorry for them in the face of such meekness

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Woman drinking (14ymedio)

Woman drinking (14ymedio)

14yMEDIO, Yoani Sanchez, Havana, 22 August 2014 — A woman on national television said that her husband « helps » her with some household chores. To many, the phrase may sound like the highest aspiration of every woman. Another lady asserts that her husband behaves like a « Federated man, » an allusion to the Federation of Cuban Women (FMC), which today is celebrating its 54th anniversary. As for me, on this side of the screen, I feel sorry for them in the face of such meekness. Instead of the urgent demands they should mention, all I hear is this appreciation directed to a power as manly as it is deaf.

It’s not about « helping » to wash a plate or watch the kids, nor tiny illusory gender quotas that hide so much discrimination like a slap. The problem is that economic and political power remains mainly in masculine hands. What percentage of car owners are women? How many acres of land are owned or leased by women. How many Cuban ambassadors on missions abroad wear skirts? Can anyone recite the number of men who request paternity leave to take care of their newborns? How many young men are stopped by the police each day to warn them they can’t walk with a tourist? Who mostly attends the parent meetings at the schools?

Please, don’t try to « put us to sleep » with figures in the style of, « 65 percent of our cadres and 50 percent of our grassroots leaders are women. » The only thing this statistic means is that more responsibility falls on our shoulders, which means neither a high decision-making level nor greater rights. At least such a triumphalist phrase clarifies that there are « grassroots leaders, » because we know that decisions at the highest level are made by men who grew up under the precepts that we women are beautiful ornaments to have at hand… always and as long as we keep our mouths shut.

I feel sorry for the docile and timid feminist movement that exists in my country. Ashamed for those ladies with their ridiculous necklaces and abundant makeup who appear in the official media to tell us that « the Cuban woman has been the greatest ally of the Revolution. » Words spoken at the same moment when a company director is sexually harassing his secretary, when a beaten woman can’t get a restraining order against her abusive husband, when a policeman tells the victim of a sexual assault, « Well, with that skirt you’re wearing… » and the government recruits shock troops for an act of repudiation against the Ladies in White.

Women are the sector of the population that has the most reason to shout their displeasure. Because half a century after the founding of the caricature of an organization that is the Federation of Cuban Women, we are neither more free, nor more powerful, nor even more independent.

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A Caricature of a Cuban Woman

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